que ce n’est pas facile
La vie des chagrins collés
Le monde est une trame de fils
Chacun en fait son filet
L’amour est teint de vil
On en fait des pleurs salés
C’est ainsi que les gens fossiles
La misère fait des pleines vallées

Dites-lui que c’est encore pire
De vivre les débauches d’autrui
Leurs excès fait trop de cire
Et leur fumée produit la soie
La bougie sans mot dire
Se meurt seule dans la nuit
C’est ainsi que la vie s’empire
Quand l’espoir nous fuit

Dites-lui qu’aimer c’est trahir
Et que la trahison nous suit
Les gens aux faux sourires
Voilent une hypocrisie qui luit
Dites-lui qu’aimer c’est haïr
Car le sensé a perdu l’appui
Nous sommes nés pour mourir
Et le paradoxe a grandi depuis

Dites-lui que malgré moi
Le pessimisme s’est installé
Et que la réalité fait loi
Quand on soigne une fleure fanée
Dites-lui d’entendre sa voix
Et d’en faire qu’à ses pensées
En dieu qu’il ait la foi
Et le mal va s’en aller

Dites-lui de détrôner le roi
A l’empire des damnés
D’être cette étoffe de soie
Qui fera briller les années
De changer cette lugubre voie
Entretenu par les aînés
C’est un modeste message de moi
Alors, dites-le au nouveau né.

Cette après-midi, je suis là et je suis lasse, car je me demande quel sujet vais-je pouvoir aborder sur cette page...

De quoi parler, que les autres n'auraient déjà fait?

Et je scrute

"ma plume à touches"

 en me questionnant sur la nature de ce qu'elle va me

"pondre"...

Mes doigts avancent, reculent, n'osent pas, viennent reviennent pour mieux repartir...

hésitent, se posent...

tremblent...

C'est alors que frénétiques ils commencent leur course folle, infernale, je ne peux les retenir, je ne contrôle plus rien et tout à coup...

ils manquent d'inspiration, ils s'arrêtent, ils réfléchissent, ils se sont essoufflés trop vite, ils aimeraient repartir...

mais manquent d'inspiration...

J'ai beau leur dire "il y a des jours sans et des jours avec" mais non ils ne m'entendent pas...

Stop les doigts, stop les mains assez de pagaille, mais ils n'en font qu'a leur tête, ils en veulent...

Ils veulent voir des mots alignés, un derrière l'autre sans rythme entre eux sans commencement, ni fin...

sans histoire, rien que des mots,  saveur, malheur, humeur, candeur, qui portent bonheur et viennent du cœur...

Je baisse les bras, mais mes doigts et ma plume me rappellent à l'ordre,

"alors miss?

plus rien à dire, à écrire?"

Je ne suis plus maitre de rien...

Je quitte alors sans regrets aucun, ce clavier, cette plume à touches.

Salut toi, à ce soir peut-être, et en attendant, écris moi quelque chose de beau, de censé pour une fois...

"un texte au titre accrocheur."

au fil des jours,au fil des ans,notre amitié s'est développée lentement .

et elle est maintenant,de la profondeur de l'océan.

je sais que je pourrai toujours compter sur toi,et moi je serai tjr la pour toi.

          Sublimation de l'amitié